ERIK TRUFFAZ

Tout a commencé une nuit de festival, à Angoulême. On avait proposé à Erik Truffaz de déjouer des musiques de cinéma. C'est une affaire délicate : les bandes originales sont la peau des films ou dans le pire des scénarios, un simple décor des sentiments. Truffaz est allé chercher dans ses mémoires de cinéphile, d'amoureux et d'enfant, pour fomenter cet hommage du jazz à la pellicule.

Pour Roll, Truffaz et son acolyte de presque toujours, le bassiste Marcello Giuliani, ont imaginé un casting idéal avec la batterie de Raphaël Chassin, les claviers d’Alexis Anérilles et la guitare de Matthis Pascaud. 

Peu à peu, Erik Truffaz s’immisce dans tous les films de sa vie et ce catalogue de musiques relève moins de la leçon de cinéma que du festin de compositeurs : Nino Rota, Michel Magne, Ennio Morricone, Alain Romans chez Jacques Tati, Philippe Sarde… Et Roll tient de la guérilla libératrice : partout où passe le groupe d'Erik Truffaz, il affranchit les morceaux de leur fonction d'origine. Ce ne sont plus des partitions soumises aux images mais des films miniatures, des aventures inouïes.

Tout a commencé une nuit de festival, à Angoulême. On avait proposé à Erik Truffaz de déjouer des musiques de cinéma. C'est une affaire délicate : les bandes originales sont la peau des films ou dans le pire des scénarios, un simple décor des sentiments. Truffaz est allé chercher dans ses mémoires de cinéphile, d'amoureux et d'enfant, pour fomenter cet hommage du jazz à la pellicule.

Pour Roll, Truffaz et son acolyte de presque toujours, le bassiste Marcello Giuliani, ont imaginé un casting idéal avec la batterie de Raphaël Chassin, les claviers d’Alexis Anérilles et la guitare de Matthis Pascaud. 

Peu à peu, Erik Truffaz s’immisce dans tous les films de sa vie et ce catalogue de musiques relève moins de la leçon de cinéma que du festin de compositeurs : Nino Rota, Michel Magne, Ennio Morricone, Alain Romans chez Jacques Tati, Philippe Sarde… Et Roll tient de la guérilla libératrice : partout où passe le groupe d'Erik Truffaz, il affranchit les morceaux de leur fonction d'origine. Ce ne sont plus des partitions soumises aux images mais des films miniatures, des aventures inouïes.